le desarroi des vieilles boutiques
SEIBU SEN
Pour longer de tokorozawa a shin tokorozawa une ancienne rue de commercants desertee par une ligne de train ou personne ne s'arrete donc plus, car la voiture est la.
Mais la rue est toujours la, longitude du pouls mourrant de la campagne absorbee par la ville de chemin de fer. Alors pour quoi?
Tout est pour la gare, des parkings a velo, du complex commercial... tous les parkings des alentours, d'anciennes maisons pourries detruites dont les terrains patents sont reinvestis en parking ultra cher en attendant que tous se touchent qu on puisse razer le quartier en entier... Les parking ont le pied assis sur l accelerateur....la ville attend le grand coup de pelleteuse et la mort des inexaptriable commercants.Toutes les villes en banlieues sont ainsi, bourres de patchinko pour quinquageneres, au parking interdits aux visiteurs de molls. L'art de creer l'appel et sa repression: venez venez aux molls, loins sont ils prenez la voiture mais on en fait pas assez, bouffez vous al gueule les uns les autres en trois heures de queue, brulez du petrole et vivez la repression, suivez la ligne car on verbalisera votre voiture si vous franchissez la ligne du tatami. La maison de the et ses rituels de tatami et de lignes sont regis sous les tokugawa et on assiste aux memes ritualisations de la ville sous les compagnies de trains, qui, au nom des Aveugles, balise de jaune, de fleches et de lignes, de dalles reliefs, gares, quais, escalators, place, routes et parking dans tous les quartiers. Mais c'est au nom des aveugles biensur... biensur biensur!
On commence par charger le reseau cycliste et le reseau populaire de l'aleatoire... pour les tuer par une route aux premiers etages en parking, cameras, rien sans vie ni passants. du parking direct a la rue, sans se voir, mais etre vu par l'oeil policier orwelien de la securite. On veut de la tour...tour residentielle, tour parking, tour a izakaya.... c'est pour "la privacy", ca fait moderne. Ou comment se couler pieds et poings dans le beton.
DREAM
DREAM ダリム. les quais de la gare sont derrieres. La fatalite... la gare qui reforme son quartier, son passage et sa rue commercante, jusqu'a ses clients. On a biensur pas fait assez de parking quand on a reforme tout ca. Empiler les velos pour degager sa devanture, c'est avec amertume qu'il polissonne, a peine, les gens, qui pourraient venir dans sa boutique, mais de moins en moins.
ALWAYS
Le reve a present, c 'est d'entretenir la nostalgie inexpatriable, du visage de la famille d'apres guerre, biensur heureuse, mais encore pour combien de temps?
LUNDI MORT
Un peu plus loin, c'est lundi mort. En s'enfoncant encore, on entend le coulis de l'eau dans les tubes en plastique, quelques poissons de fortune, et un karaoke pour retraites.
C'est lundi ou tout est vraiment mort?
La, un sakeyasan, qui s'est baricade entre ditributeurs, taules en plastique, neons et pots de plantes. Yen a partout, un placard de rue. Tout y est...depuis longtemps.
La nuit ca donne un effet camion routier.